Charles VI était devenu fou. Il avait des accès de démence, des visions, son esprit n’était présent que par intermittence et ses moments de lucidité se faisaient de plus en plus rares. Pendant ce temps, la reine, Isabeau de Bavière, participait aux débauches du duc d’Orléans, le frère du roi. Ministres et fonctionnaires géraient les affaires du royaume.
Pourtant, la situation politique était des plus délicates. En ce début de XVe siècle, les Anglais avaient envahi la France. Le roi étant incapable de s’occuper des affaires du pays, c’est à la reine que revint de conduire les négociations de paix qui aboutirent en 1420 au traité de Troyes. Cet accord prévoyait que la fille de Charles VI épousât le fils du roi d’Angleterre et que ce dernier héritât de la couronne de France à la mort du roi.
Partout ailleurs, un tel roi eut été destitué ou tué. Pas en France. Le peuple éprouvait pour Charles VI un mélange d’affection, de compassion et d’espoir. Les Français ont toujours aimé leur monarque. Ce n’est pas le peuple mais quelques révolutionnaires qui ont condamné Louis XVI. Cet attachement est toujours vivant. François Hollande, président inutile, n’a jamais vacillé sur son trône.
[…] Charles VI, le fou qui, malgré son incapacité à gouverner le France et le préjudice causé au pays, ne perdit jamais l’affection de ses sujets, comme tous les monarques après lui. Article complet – Charles VI. […]
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